Un, deux, trois … et quatre ! Cette fois, le compte est bon, les quatre tomes de Un bonheur si fragile sont là
Une fois encore, si vous n’avez pas lu les trois tomes précédents et que vous souhaitez le faire, ne lisez pas cette chronique au risque de vous faire spoiler !
Aaah que je suis heureuse d’avoir reçu ce quatrième et dernier tome ! Je pensais qu’avec un si petit bébé à la maison, je n’aurais jamais le temps de lire mais le temps, je l’ai trouvé ! Bon, je ne vous le cache pas, cela n’a pas toujours été évident. Pour lire cette brique de 500 pages, j’ai du y consacrer chaque minute de mon temps libre … mais c’était avec plaisir !
Deux ans ont passé depuis la mort de Laurent et Corinne élève désormais seule ses cinq enfants. Et on on peut dire qu’elle ne s’en sort pas si mal ! Après avoir refusé la proposition de son beau-père de lui racheter sa ferme à un prix dérisoire, il a fallu travailler dur mais ça, Corinne Boisvert y est désormais habituée et ses enfants et elle ont réussi à faire tourner la ferme sans autre aide que celle de Léopold, leur homme engagé. Celui-ci est d’ailleurs bien plus qu’un homme engagé et presque tout le monde le considère comme faisant partie de la famille, d’autant plus qu’il veille désormais chaque semaine avec Madeleine, la fille aînée de Corinne.
Seul Philippe reste plus en retrait. Il faut dire que l’aîné des enfants a attrapé le même caractère que son défunt père ! Lui non plus n’est pas toujours heureux de devoir remettre une grosse partie de sa paie du chantier à sa mère pour couvrir les frais de sa famille, pas plus qu’il n’aime voir Léopold travailler sur “ses” terres alors qu’il pourrait très bien gérer seul avec son frère. Mais voilà que Philippe le beau parleur, celui qui fait fondre toutes les filles, se heurte un refus d’une jolie fille du village. Voilà qui pourrait bien adoucir son caractère !
Rien n’a changé, c’est toujours de la vie de famille des Boisvert et associés dont il s’agit. Et quelle famille ! Aujourd’hui, alors que le dernier tome est refermé, je me retrouve en manque. Je voudrais pouvoir y replonger, me promener dans le village de Saint-Paul-des-Prés pour écouter ce qu’il s’y raconte, apprendre à cuisiner avec Corinne qui a l’air tellement douée, papoter avec elle, rire avec Norbert, le troisième et le plus facétieux de ses enfants. Le troisième tome de Un bonheur si fragile était un peu plus grave (ce n’est pas pour rien qu’il s’appelle Les Epreuves), celui-ci est tout léger tout joyeux. Après toutes les épreuves traversées, Corinne avait bien le droit de goûter au bonheur d’une vie plus douce, elle aussi.
Je ne garde que peu de livres dans ma bibliothèque personnelle, parce que sinon ma maison en serait remplie (et je ne suis pas très conservatrice) mais ces quatre tomes resteront bien au chaud chez moi pour que je m’y replonge dans quelques années … quand j’aurai moi aussi une petite troupe à mener de main fer, peut-être ?
Encore un IMMENSE merci à Fabienne et aux éditions Kennes pour l’envoi et la primeur des tomes 3 et 4 ♥
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